Je ne veux pas faire ombrage au dernier rapport de notre talentueux secrétaire… Je serai donc bref et concis…
Le relais d’équipage entre Marc Vdb, son équipage d’une part et Joseph et moi-même de l’autre se passe en City Marina de Rotterdam le dimanche 14 juin. José nous y rejoint le lundi vers 13 heures. Nous visiterons donc la ville dans un sens le matin et dans l’autre l’après-midi avec lui.
Mardi, levé de bon matin afin d’être à l’heure pour la levée du Erasmusbrug et prendre ensuite la direction de Hoek van Holland pour sortir en mer du Nord….
Bien vite nous sommes littéralement « emmerdés » : pas de pot, la cuve des eaux noires déborde et je ne vous décris pas les effluves qu’il nous faut supporter des jours et des jours… Comme une m… ne vient jamais seule, le tuyau du boiler fuit et inonde la cale du moteur…
Nous faisons halte à Scheveningen avec l’intention d’y rester mais le port est plein…Nous en profitons pour faire le plein de gasoil et décidons de continuer vers Ijmuiden que nous atteignons en début de soirée.
Mercredi matin, José colmate provisoirement la fuite du tuyau et nous pompons la cuve à eaux noires avec l’aspirateur du port. Ouf, sauvés ! Sauf l’odeur qui persiste un brin… Un passage d’écluse et nous voilà sous génois dans le Nordzeekanaal qui nous mène au Houthaven d’Amsterdam. Petit tour de la ville que Joseph connaît comme sa poche et retour sur Bob pour attendre stand-by la levée du Spoorwegbrug à 23h50 afin de traverser la ville pendant la nuit : tous les ponts se lèvent successivement pour notre convoi de 5 bateaux (j’ai compté une trentaine de ponts et 2 écluses)… Une découverte pour José et Joseph, apparemment enchantés d’une expérience qui n’est pas nouvelle pour moi.
Vers 17 heures jeudi, nous atteignons Dordrecht au prix de quelques manœuvres rendues compliquées par un vent assez fort. Petit tour de ville, quelques emplettes et, récupération oblige, à 21 heures chacun est dans sa cabine…
Vendredi à 9h12 précises nous sommes à nouveau devant un Spoorwegbrug qui nous ouvre la voie vers le Dordtse Kil. Le vent de Nord-Ouest ne nous permet malheureusement pas de faire de la voile. Nous arrivons pile à temps à Colijnsplaat où nous décrochons la dernière table du Bistro Zélandia cher à tous nos amis voileux. Comme d’habitude un vrai régal.
Samedi, après un bon calcul des marées et des courants nous sortons par temps superbe par la Roompotsluis, direction Blankenberge, le tout sous voile. Marie-Christine, l’épouse de Joseph, nous y rejoint avec un délicieux repas et récupère ensuite son mari.
Dimanche, nous ne sommes plus que deux. Nous quittons Mont Blanc vers 8h30 pour rejoindre avec un bon 6 BF et sans encombre notre port d’attache quelques quatre heures plus tard.
Jean Paul et son équipage, ravis de la balade.