Deux skippers (Philippe Dumont et moi) et deux « nouveaux ». Le troisième
passager, mon fils Julien, est à bord pour passer un bon W-E en mer.
Guy Moulin de Mouscron est déjà un navigateur aguerri. Il a voyagé pendant
douze ans sur son Melody qu’il a revendu.
Jean-Claude Gysels de Dottignies est un fervent voileux sur dériveurs (Laser
…). Pas de débutants donc.
Le samedi se présente au mieux dans un but de déplacement vers l’est. Vent
portant. Le lendemain devrait souffler un vent de nord. Ce qui s’est
vraiment réalisé. Un ciel dégagé en plus. Une croisière rêvée.
Pour partir les amarres sont placées en double. Ce qui permet de quitter
l’H21 avec tout l’équipage sur le pont. Un petit vent de travers (ouest)
nous en… (quiquine) mais nous redressons la situation et voguons vers la
sortie de l’Yser. Il est vrai que Bob se retrouve vite en position de
stabilité cul au vent, au moteur. C’est du au fardage important de l’avant
du voilier. Deux voiles enroulées et un mât avancé.
Les règles générales de priorité sont rappelées ainsi que les manœuvres
essentielles. Chacun tient la barre un moment.
Arrivés rapidement à Blankenberge nous procédons à deux appontements
successifs. Un avec le vent l’autre contre. Quand il y en a il est plus
facile d’apponter contre.
Un petit resto exotique dans les baraques nous réserve soles, moules et
autres douceurs de la mer. Délicieux comme d’hab.
Redépart à 0830 pour le courant. Tout en douceur et précision. Une fois en
mer le vent du nord nous propulse vers l’ouest .. un peu trop rapidement à
notre goût. On va arriver beaucoup trop tôt ! Tenue de barre. Pas toujours
facile avec une roue. La barre franche se domine plus naturellement.
En face d’Ostende un petit problème surgit. Je suis terrassé par un mal de
dos et me résigne à me détendre dans ma cabine.
Le programme en est perturbé et aussi raccourci. Les manœuvres d’homme à la
mer et autres sont reportées à une date ultérieure.
Je n’arrive à me relever péniblement qu’à Nieuport, après l’amarrage de Bob.
Voilà la nécessité à avoir dans l’équipage la présence de deux membres
capables de manœuvrer bien vérifiée.
Le casse-croûte est consommé au port et le retour se fait, pour une fois,
tôt dans la soirée.
Enseignement du W-E. Pour progresser il y a lieu de répéter l’opération avec
tous les volontaires et de privilégier les manœuvres au port principalement,
même si en première approche c’est un peu rébarbatif.
Mais si on veut progresser …
Bien amicalement et bons vents.
André